L’usage d’encres colorées permet de faire chatoyer le sumi-e.
Ici, le chrysanthème a des pétales jaune d’or rehaussés d’une trace de carmin, les feuilles sont vert-jaune avec une pointe de noir et un soupçon de carmin. Les détails des feuilles et de la tige sont noirs. Chaque mélange de couleurs se fait progressivement par touches infimes.
Les couleurs employées doivent trancher avec la page blanche, sans toutefois agresser. Elles évoquent les teintes naturelles, pour faciliter l’identification immédiate du sujet, mais conservent une force d’évocation poétique en proposant une perception subjective.
Tremper l’extrémité du pinceau dans une couleur secondaire du mélange permet un dégradé cohérent le long du trait.